Press Cuttings: JJR


“La partition de JJR, theatre chante, suit, accompagne, prolongue ou decline le livret tres habile et structure de Ian Burton.” ...”Opera hybride, JJR s’adresse a tous les publics de tous les ages. Il se presente comme une oeuvre collective, finement pedagogique et souvent ludique. Une fete a Rousseau qui enjambe allegrement les frontieres du temps et des styles, et qui s’en moque. Pas le nez dans le ruisseau: la tete dans les etoiles!”

L’Hebdo De Geneve: Dominique Rosset


“Divertissement philosophique en sept scenes et une huitieme – vaudeville” Das libretto erfullt, was der Untertitel sagt, und bebildert intelligent, plausibel und hochst unterhaltsam Philosophie. Ian Burton zeigt Rousseau (JJR) gleichzeitig in drei Lebensaltern, als 12, 21 und 66 Jahrigen, was ihm sofort die Reflexion verschiedener Zeiten bis zur Gegenwart ermoglicht. Bild um Bild erscheinen Rousseaus Themenkreise wie Natur, Gott, Erziehung und Gesellschaft, Sex, Geld, Musik. Die Biogra fie ist zwar prasent, doch geht es primar um die Dramatisierung von Ideen. Das gelingt Burton, er sie personifi ziert und dramatische Potenzial aus dem Widerspruch entwickelt: Voltaire, der alte Rousseau-Gegener, tritt ebenso in Erscheinung wie Diderot, der Atheist de Sade oder Robinson Crusoe. Und da ist der bodenstandige, einiges relativierdene Alltag mit Rousseaus Lebenspartnerin Therese.”

Neue Zurcher Zeitung


“Spectacle brillantissime, une fois de plus. Si JJR nous semble etre le plus reussi des operas de Philippe Fenelon, c’est peut-etre parceque, des le depart, il a ete compose en etroite collaboration avec le librettiste Ian Burton, dramaturge de Carsen et le metteur en scene. L’Idee est habile: au lieu d’une biographie du philosophe, on fait se rencontrer trois Jean-Jacques, enfant, adulte et vieux, une succession de tableaux thematiques evoquant divers aspects de son univers, de la philosophie a la musique en passant par sa personalite. Cet eclatement fait le charme de l’ouvrage...”

Le Figaro: Christian Merlin


“Il y a enfin, au fil du livret de Ian Burton, une exploitation habile des rencontres averees ou fictives entre un Rousseau a plusieurs ages de sa vie (enfant, jeune homme, vielillard ) et d’autres personnages: Voltaire evidemment vociferant ( semillant Francois Lis), Therese en compagne douce-amere (genereuse Isabelle Henriquez) le Marquis de Sade clope au bec et meme un Robinson Crusoe tout en barbe, symbole ultime d’une pedagogie de l’experience et de l’apprentissage par la practique...”

Le Temps: Jonas Pulver


“Der anachronismus ist gewollt. Nicht die historische Person Rousseau steht im Zentrum dieser Opernurauffluhrung zum 300. Geburstag des grossen Philosophen. \sondern einen anleitung in sieben Szenen (libretto Ian Burton), wie man sein Denken verstehen konnte. Und da gibt es Szene fur Szene einiges zu entdecken im Hin und Her zwischen Leben und Werk.”

Tages Anzeiger: Tom Helat


“Le librettiste Ian Burton a rapidement rejete l’idee d’une approche chronologique pour s’orienter vers l’illustration de thmes majeurs pris dans la vie et l’oeuvre de Rousseau. Et comment mieux rendre hommage a Rousseau-musicien que de rediger un livret sur le modele de celui du Devin du Villlage: sept scenes et une huitieme – un vaudeville- comprenant choeurs, danses ete rejouissances generales. Les themes choisis pour chacune des sept scenes sont successivement Nature, Dieu, Plaisir du Texte, Enfance et Education,Botanique, Sexe et Sensibilite, Argent. Une huitieme scene uniquement consacree a la musique est concue autour de quelques definitions de son dictionnaire de musique (choeur, castrat, systeme de notation, et opera ce dernier item servant de pretexte a une scene de repetition generale du Devin du Village ). Un epilogue a ete rajoute au cours duquel tous les personnages reviennent sur scene pour “jouer” un manif fustigeant la propriete et celebrant la liberte avant d’entonner un “Ah ! Ca ira, ca ira...” pour rappeler le role le philosophe a tenu dans l’avenement de la Revolution.

La figure de Rousseau est confiee a trois personnages representant trois ages de sa vie. JJR1 est un enfant de douze ans, JJR2 un jeune homme de 21 ans et JJR3 est le vieillard de 66ans qui est en quelque sorte le “meneur de revue” de ce divertissement philosophique. Arrive par la salle au tout debut il s’addresse d’abord au public pour s’etonner qu’il existe un theatre a Geneve puis a ses deux cadets pour leur parler de sa vie. C’est lui qui s’echappe aussi par la salle en toute fin de representation en condamnant les derives meurtrieres des Revolutions et en invitant le public a l’accompagner pour une promenade dans les montagnes a la recherche d’orchidees sauvages. Cette division du personnage permet aux trois JJR de dialoguer et de se confronter comme Rousseau le faisait lui meme dans ses Confessions. Au cours des differentes scenes JJR croiser les femmes qu’il a aimees, Therese sa compagne, Madame de Warens, des personnages historiques rencontres ou non qui ont ete les contradicteurs de ses idees et theories comme Diderot, Voltaire, le marquis de Sade et aussi des personnages issus de ses propres oeuvres comme le Vicaire Savoyard, Colin, Julie ou Robinson Crusoe. Le livret recourt souvent a des phrases issues de ses propres ecrits...

Mais s’agissant d’une oeuvre destinee a celebrer Rousseau, d’autres, dont je suis, apprecieront le concept choisi par les trois maitres d’oeuvre et le texte de Ian Burton remarquable d’erudition et de clarte. La specificite de cette oeuvre fait qu’elle ne sera sans doute pas souvent reprise. Mais c’est un exercice de style parfaitement reussi qui met en valeur les differentes facettes du personnage et eclaire tout ce qu’il a de “moderne”. C’etait semble-t-il l’objectif recherche et il a ete parfaitement atteint.”

ODB-Opera.com: Gerard Ferrand


“.....Les fondements que Rousseau veut montrer a ses semblables, ses rapports souvent difficiles avec ses contemporains, on en retrouve l’essentiel dans les choix du livret (IAN BURTON), lorsqu’il denonce l’injustice de la societe, opposant aux “feux follets de la science” le “sens interieur”, lorsqu’il declare l’homme de la nature perverti par cette societe, et qu’il trouve sur son chemin Voltaire qui ;’attaque et juge cette vision retrograde. Du meme aux travers des sequences qui rhythment l’opera, le livret aborde les affrontements de Rouseau avec Sade sur le sexe et l’amour, ou sa visite a Diderot a la prison de Vincennes.

L’Humanite: Alain Boeuf


“JJR CITOYEN DE GENEVE, un “divertissement philosophique” ne de la collaboration du musicien avec le librettiste-dramaturge Ian Burton et le metteur en scene Robert Carsen. Cerner dans un spectacle de moins de deux heures la vie et l’oeuvre de ce geant de la pensee que fut Jean-Jacques Rousseau pouvait sembler chose infaisable. Elle a ete faite et bien faite. On en sort sans un once d’ennui et avec le sourire. C’est la marque de fabrique de cette promenade ludique en “sept scenes et une huitieme-vaudeville” comme le precise le sous –titre, une structure en clind’oeil, emprunte au Devin du Village, l’unique opera compose par Rousseau qui declenche la celebre “Bataille des Bouffons”, opera francais contre l’opera a l’italienne. Un prologue, un epilogue, puis des etapes battie sur des themes qui traversent l’oeuvre et l’homme, ses reves d’egalite et de liberte et d’ecole ideale. Le parti-pris evite en finesse les lieux communs et les pieges d’un faux realisme..... Aux citations litteraires puisees dans les textes d’origine. Ian Burton ajoutent des piments de notre temps ..Internet, le nucleaire...riante facon de signifier que la pensee de Rousseau est toujours notre....”

Webthea. Le Magazine Du Spectacle Vivant: Carole Parodi


“...Avec Rousseau, il ne pouvait s’agir que d’un opera d’idees”, justifie Robert Carsen. C’est son fidele dramaturge, l’Anglais Ian Burton, qui a donc oeuvre a ce “divertissement philosophique” plutot reussi: sept scenes et un vaudeville, clairement apparentes au Devin du Village, l’unique opera qu’ecrivit le philosophe en 1752, pour en finir avec Rameau et la querelle des bouffons, dont il fut l’un des chefs de file, partisan de la musique Italienne contre la musique francaise. Circonscrites d’un prologue et d’un epilogue (Rousseau s’y adonne a la botanique ), les differentes parties _ Natyre, Dieu, Plaisir du Texte, Enfance et Education, Botanique, Sexe et Sensibilite, Argent, Musique – exposent la pensee de l’auteur d’Emile ( le livre fut brule en public a Paris et Geneve pour ses vues progressistes sur la religion ) de la Nouvelle Heloise, du Contrat Social..Le parcours est emaille de scenes biographiques (l’initiation amoureuse avec Madame de Warens, la vie quotidienne avec Therese Levasseur, les polemiques avec Voltaire, Sade ou Diderot ) la subdivision de Rousseau en trois personnages distincts – jeune (JJR1) adulte (JJR2) et vieux (JJR3 – permettant une approche dialectique...

Le Monde: Marie-Aude Roux


Press Cuttings: Poppea


“Un livret “sex and drugs” etonnant ou les deux mechants se voient offrir les plus beaux arias et triomphent en narguant les spectateurs...”

Eric Loret, LIBERATION, 31 Mai, 2012


“En debut de spectacle, on a meme droit a un recitatif “rap” de la part des bodyguards de Neron. Bref, la musique part un peu dans tous les sens. Le livret “modernise” de Ian Burton lui aussi est en dents de scie- avec de bons moments ironiques.”

Philippe Chevilley, LES ECHOS, 31 Mai, 2012


“Les echanges dialectiques entre Neron et Seneque sur la raison et la passion sonnent comme un jeu de ping-pong rhetorique jubilatoire. Et la scene du suicide du philosophe stoicien, ordonne par Neron, restera comme l’un des temps forts de POPPEA, qui alterne le tragique et le grotesque, l’heroique et le pathetique, le sentimental et la violence brute. Toute l’habilite de cet opera pop est d’avoir su restituer la dimension ironique et satirique de l’oeuvre originale de Monteverdi ...

Eric Mandel, LE JOURNAL DU DIMANCHE, 3 Juin, 2012


POP’PEA, PARIGI IMPAZZISCE PER ROMA CHE BRUCIA !!

“ Amore e morte, passioni e scandale, potere e dovere, i sentimenti immortali chi hanno traghettato lo spartito seicentesco dall’impero romano ai giorni nostri, al rap, blues, rock e soul. Un operazione audace e complicata che ha messo insieme vari nomi illustri, presi in prestito dalle piu diverse discipline. Il libretto e del poeta inglese Ian Burton, le musiche del compositore americano Michael Torke, la direzione musicale del batterista dei Clash Peter Howard...”

Simona Antonucci, IL MESSAGGERO, 1 Giugno, 2012


“FUCK REASON” DIT NERON A SENEQUE

“Au plan theatral, le travail d’adaptation a ete realise avec soin par Ian Burton, dramaturge attitre de Robert Carsen, dont on sent qu’il connait et aime l’oeuvre de Monteverdi. Il y a bien des suppressions ( le prologue, les nourrices, Valetto et Damigella...) mais aussi quelques ajouts ( un concert de Neron transforme en rock star, et une scene d’incendie de Rome), le tout tombant a moins de deux heures de musique. Les adaptations sont realisees avec humeur ( les gardes de Neron deviennent des rappeurs) et ce qu’il faut d’actualisation et de mots de quatre lettres, mais la trame generale du livret et les scenes cles sont preservees.”

Nicolas Blanmont, LA LIBRE BELGIQUE, 3 Juin, 2012


POP’PEA, JOYEUX LABORATOIRE PEUPLE DE ROCK STARS

“Du beau monde qui va nous faire voyager dans un etrange univers pendant plus de deux heures. Si l’intrigue s’inspire de l’opera de Monteverdi , L’incoronazione di Poppea, il ne reste que la soprano Valerie Gabail pour nous rappeler. Du reste, l’histoire est simplifie par le dramaturge anglais Ian Burton.”

Mailys Charlier, LE SOIR, 4 Juin, 2012


NERO MORPHS INTO FOUL-MOUTHED ROCKER IN PARIS POP’PEA

“ The UK playwright and director Ian Burton, who rewrote the libretto, has simplified the story by eliminating the gods and most of the minor characters. The key difference between the old and the new is the vocabulary. Monteverdi’s characters may be cynical, calculating and cruel, but they’re also courtiers. In the updated version, they’re crude and vulgar...”

Jorg von Uthmann, BLOOMBERG, 3 June, 2012


POP’PEA, PLUS MONTEVERDIEN QU’ON NE CROIT

“Le pari etait risque : appliquer les canons de l’opra rock a un chef-d’oeuvre shakespearien, prototype d’un theatre musical que l’opera mettra trois siecles a retrouver. Et cela marche : dramaturgie ingenieuse (Ian Burton), realisation scenique inventive ( Giorgio Barberi Corsetti et Pierrick Sorin, tenues high-tech, (Nicola Formichetti, costumier de Lady Gaga ) Tout cela a la fois chic et kitsch. Les rockeux ne sont pas voles, les barockeux non plus: pour une fois que musique et representation scenique vont dans le meme sens...

Francois Lafon, MUSICZEN, 1 Juin, 2012


NERON ROCK STAR TRASH AU CHATELET

“Le poete Britannique patente, Ian Burton, quant a lui, s’est attaque au livret, transformant les arias en “lyrics”, en “chansons” celebrant le triomphe des mechants (Neron devenu une rock star et sa maitresse Poppee ) tandis que les gentils se morfondent en arias melancoliques ( le philosophe stoicien Seneque, contraint au suicide par l’empereur ingrat qui fut son eleve, l’imperatrice repudiee Octavie, et Othon, le malheureux mari cocu de Poppee )...

Noel Tinazzi, RUE DU THEATRE, 31 Mai, 2012


“Dans le meme soici de popularisation de l’oeuvre, les paroles et le livret des trois actes de l’opera ont ete considerablement epures par Ian Burton (My Fair Lady au Chatelet), pour former une intrigue limpide condensee en 1hr45 – soit la duree standard d’un film “pop” oblige. Integralement reecrits en anglais, les paroles et les dialogues n’hesitent pas a emprunter a l’argot et au langage le plus vulgaire, a grands eclats de “fuck” et de “bitch”, pour mieux coller au langage de la rue auquel le cinema americain nous a habitues....le resultat est pourtant une eblouissante creation de theatre musical, qui transpose l’oeuvre de Monteverdi en opra-rock ( et donc, pourquoi pas, en comedie musical ) du XX1eme siecle...”

Baptiste Delval, MUSICAL AVENUE, 30 Mai, 2012